L'Auvergne improbable


En 1934, une bande de joyeux lurons avait mis en émoi la population de Vichy avec une histoire rocambolesque de monstre ondulant dans les eaux de l'Allier.

Pas moins facétieux, Anne Clairet et Eric Tournaire proposent une approche absolument décalée de l’Auvergne à travers un recueil de révélations hilarantes et fantasmagoriques !

Monté de toute pièce, le Le Guide de l'Auvergne improbable regorge d’anecdotes déjantées, illustrées et accompagnées de photographies retouchées.



Le boucher d’Arronnes qui vendait du boa, la galipote des bois noirs découverte en 1859, les dragons et les « zibrides », la fête de la fourchette à Demy… autant d’informations qui ne manqueront pas de piquer votre curiosité !

Récemment acquis, le "Guide de l’Auvergne mystérieuse" est disponible aux Fonds Patrimoniaux.

Eric Tournaire ne finit pas de nous étonner avec cette fois-ci une information authentique !
Atteint de la maladie de Parkinson, c’est sur un vélo couché que ce carnettiste de Brugheas a pris la route le 16 juillet dernier pour atteindre la Rochelle autour du 27 juillet. En attendant la parution d’un carnet humoristique nous vous invitons à suivre son périple sur son site :


Florence

Charles-Louis Philippe - Episode 7 - Ses demeures


La maison natale de Charles-Louis Philippe se trouve rue de la Croix-Blanche à Cérilly. La porte d’entrée s’ouvre sur une première pièce qui sert tout à la fois de cuisine, salle à manger et chambre à coucher. L’atelier de son père Charles Philippe sabotier, se situe dans le prolongement, dans une deuxième pièce, plus petite qui s’ouvre sur une cour exiguë, entourée de murs. Un escalier en bois assez raide monte à une petite mansarde et au grenier. Plus tard, ces deux pièces deviendront des chambres à coucher qui accueilleront Charles-Louis et sa sœur Jeanne-Louise.


L’écrivain y vivra jusqu’à son départ définitif à Paris fin 1895, mais reviendra régulièrement s’y réfugier lors de ses vacances estivales.
On peut aujourd'hui visiter cette maison devenue  le "Musée Charles-Louis Philippe".

A partir du 1er octobre 1896, Charles-Louis Philippe est employé à la Ville de Paris en tant que fonctionnaire. Il s’installe non loin de son travail dans une rue au nom prédestiné : 8, rue de Mauvais des Garçons, à l’Hôtel du Loiret. C’est dans une petite chambre au 5e étage, pourvue d’un mobilier sommaire qu’il écrira La bonne Marie et la Pauvre Madeleine. Il y situera également la dernière scène de Bubu de Montparnasse.

En juin 1899, l’auteur découvre l’île Saint-Louis qu’il ne quittera plus.


Il loge encore dans une petite chambre meublée au n°29 quai d’Anjou à l’Hôtel de la Paix et termine La Mère et l’enfant  ainsi que Bubu de Montparnasse et Le Père Perdrix.


En 1903, il emménage provisoirement quelques rues plus loin au n°5 dans un pied-à-terre que son ami Georges Rémond, journaliste à "L’Illustration" lui a prêté. Il s’agit cette fois d’un vrai appartement avec chambre, alcôve et une cuisinière minuscule. De sa fenêtre ouvrant sur le quai, il se plonge dans Marie Donadieu , roman inspiré par sa liaison avec une jolie femme.

L’année suivante, il est nommé inspecteur des étalages du 7e arrondissement. Le retour de son ami lui fait encore une fois changer de lieu. Il investit alors le Quai de Bourbon qui sera le témoin de ses amours avec Milie, une jeune lingère. Au n° 31, il est heureux car enfin chez lui dans un modeste logement du 6e étage.



Enfin, en 1907, il loue son dernier petit appartement au 3e étage du n°45 Quai de Bourbon. On y accède par un vieil escalier de bois avec des marches incrustées de briques rouges, devenues roses par l’usure. Deux pièces lui servent de bureau et de chambre. Entre les deux, une étroite cuisine percée d’une petite fenêtre meurtrière pour la surveillance du fleuve. Charles-Louis Philippe écrit alors Charles Blanchard .





Le 25 juillet à 15h 30, les Fonds Patrimoniaux redonnent l’atelier consacré à Charles-Louis Philippe. Venez découvrir ou redécouvir cet écrivain de grand talent, il reste encore des places.

Vichy croqué par Jérémy Soheylian




Si Vichy n’a pas accueilli de Café de l’Europe dans le cadre programme Source conduit par la Route des Villes d’Eaux du Massif Central en partenariat avec l’Association Européenne des Villes Thermales Historiques (EHTTA), elle a néanmoins eu l’occasion de faire réaliser son « carnet de voyages », à l’instar ses partenaires. Chaque Café a en effet fait l’objet d’un reportage graphique réalisé autour de cette manifestation. C’est ainsi que les villes d’Enghiens-les-Bains, Ourense (Espagne), Royat, Baden-Baden (Allemagne), Spa (Belgique), Fiuggi (Italie), Acqui Terme (Italie) et Bath (Angleterre) ont été croquées par huit carnettistes différents. 


 Vichy, siège du Centre international de Ressources sur le Patrimoine thermal a également commandé son carnet à un jeune aquarelliste, passionné d’architecture. Pendant quatre jours, Jérémy Soheylian a sillonné les rues de Vichy et a posé son tabouret au gré de ses inspirations, devant les grands monuments de la ville thermale ou au plus près de détails qui échappent parfois à l’attention même des vichyssois. 

Si la salle de l’Opéra, tout en courbes, lui a donné du fil à retordre, il n’en a pas moins été séduit par l’architecture éclectique de Vichy et a livré une série de vingt et un dessins à la plume, parfois aquarellés où la fermeté de la main de l’architecte fait excellent ménage avec l’œil du peintre et laisse parfois s’égarer une baigneuse sortie des peintures murales d’Osbert au centre du hall de l’établissement thermal…


Le blog de Jérémy Soheylian

Fabienne

Il y a 116 ans : le Tour de France à Vichy !

Alors que l’automobile n’en était qu’à ses balbutiements, le premier tour de France, fut organisé du 16 au 24 juillet 1899. 

C’est à l’Automobile-Club de France, fondé quatre ans plus tôt, que l’on doit cette initiative, soutenue par le journal Le Matin. Soixante sept concurrents prirent le départ à Paris : 32 voitures, 31 motos et 4 voiturelles (engins motorisés à quatre roues mais sans carrosserie). 

Sept étapes ponctuaient cette épreuve de 2 216 km. La troisième devait mener les valeureux pilotes d’Aix-les-Bains à Vichy, la quatrième, le surlendemain, de Vichy à Périgueux. Récemment acquis par la médiathèque, un supplément illustré du journal Le Matin du 3 septembre 1899, agrémenté d’une élégante une aux lettres d’or sur fond crème, nous apprend que 21 concurrents seulement parvinrent à boucler le périple, dont le vainqueur René de Knyff au volant d’une Panhard-Levassor, à une moyenne de presque 50 km/h.