« Scènes de la vie privée et publique des animaux »



« Scènes de la vie privée et publique des animaux » est un recueil d'articles, de nouvelles, et de contes satiriques paru d’abord en livraison puis en livre illustré en deux volumes entre 1841 et 1842 avec le sous-titre « Études de mœurs contemporaines ».


 Édité par Pierre-Jules Hetzel et illustré par le caricaturiste Jean-Jacques Grandville, il est le fruit de la collaboration de nombreux auteurs : Honoré de Balzac, Louis Baude, Émile de la Bédollière, Pierre Bernard, Gustave Droz, Benjamin Franklin, Jules Janin, Édouard Lemoine, Alfred de Musset, Paul de Musset, Mme Ménessier-Nodier, Charles Nodier, George Sand, P.-J. Stahl (nom de plume de Hetzel) et Louis Viardot.



S’inspirant de l’ouvrage «  Les Français peints par eux-mêmes  », Grandville caricature le principe du panorama social en substituant aux portraits d’humains des représentations d’animaux. Grâce à la précision et au réalisme de ses traits, il établit ainsi parallèle entre l’homme et le règne animal. 

A l’instar de « La Comédie Humaine », ces deux volumes se veulent un portrait critique de la société de l’époque. « Scènes de la vie privée et publique des animaux » connaît un tel succès public, qu’il devient un des livres illustrés les plus célèbres du XIXe siècle.

Martine

Livre d’or de l’exposition universelle de 1889 à Paris

Récemment catalogué...


En 1889 se tient l’Exposition universelle de Paris. Organisée par un proche collaborateur du baron Haussmann, Jean-Charles Alphand, ingénieur à la ville de Paris, elle célèbre le centenaire de la Révolution française et la chute de la Monarchie. 




S’étendant sur 50 hectares, cette exposition montre un côté plus ludique, plus divertissant que les précédentes. L’architecture métallique prédomine cette exposition. A cette occasion, les visiteurs découvrent la Galerie des machines, Le Palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux, le Palais des Industries ; sans compter la reconstruction de la Bastille.



Mais c’est surtout la Tour Eiffel qui est l’évènement phare de cette exposition. Bien que considérée comme une construction provisoire, elle est sauvée de la destruction par son créateur l’ingénieur Gustave Eiffel. 


Journaliste et auteur dramatique, fondateur de quotidiens satiriques ou de revues de voyages, Charles-Lucien Huard publie pour l’occasion, le « Livre d’or de l’Exposition » chez l’éditeur L. Boulanger. Richement illustré par plus de 350 gravures, dont plusieurs en couleurs, cet ouvrage en deux volumes rend compte de tous les aspects de cette Exposition universelle depuis l’organisation avec les plans jusqu’au compte rendu minutieux de toutes les sections étrangères représentées.

Martine